Ecriture persane Nashī (sauf de courts passages en Nasta‛līq aux f. 344 ou 558-9) de 17 lignes à la page ; titres rubriqués ; réclames ; surface écrite 115 x 173 mm. Ms. de 185 x 245.Réglure au mistara. Encadrements, aux f. 2v- 567v, constitués d’un filet bleu, d’un trait noir, d’une bande dorée et d’un trait rouge. Un sarlawḥ de frontispice enluminé orne le f. 2v (88 x 112 mm ; le rectangle est entouré d’une bande dorée à décor de vagues et d’écume ; sur son champ à petites volutes florales se détache un cartouche central polylobé doré, des fleurons dorés et des motifs d’écoinçon dorés ; au-dessus se trouve une bande avec deux cartouches noirs à volutes florales, surmontée d’un motif rectangulaire bleu d’où se détache un dôme central doré polylobé).Papier oriental ivoire à larges vergeures, incurvées (20 vergeures occupent 40 mm environ), parallèles à la couture. 567 feuillets. Volume constitué de quaternions, dont le premier (f. 2- 8) est cependant amputé de son f. initial et au dernier desquels a été ajouté le f. 567 ; les cahiers des f. 81- 86, 223- 229, 326- 331 et 372- 382 sont toutefois irréguliers.Un certain nombre de passages omis ont été ajoutés dans les marges (f. 12v- 13, etc.). D’autres ont été barrés, puis récrits en marge après collation. Une note mise en marge des f. 122v- 123 concerne la ville de Kiš. Au f. 567v, une autre indique que la collation (muqābila) du texte a été achevée par Muḥammad Ṣāliḥ en 1022H.(/1614). Il a composé (ibidem) un rubā‛ī persan qu’il a signé Ṣāliḥ̣ [sur différents poètes de ce nom connus au début du XVIIème siècle, voir ‛A. Hayyāmpūr, Farhang-i suhanvarān, Tabriz, 1340H./1962, p. 326-7]. Au f. 1v figure la table des matières.Au f. 2 ont été complètement grattés une note et un petit timbre rectangulaire ; au même f. figurait une longue notice en persan, datée de 11[2]3H.(/1711), qui est presque effacée. Un grand timbre circulaire (ibidem) dont la devise, en partie effacée, se termine par ...(fadvī-i) Muḥammad Farruh-siyar, est daté de 1125H.(/1713) [peut-être s’agit-il du timbre de Hūšdār Hān, comparer à M. Ashraf, A Concise Descriptive Catalogue of the Persian Manuscripts in the Salar Jung Museum and Library, Hyderabad, V, 1969, n° 2022, p. 228] est accompagné d’une inscription disant que le ms. a été acheté à Delhi (dār al-hilāfa-i Šāhğahān-ābād) la 3ème année du ğulūs de Farruh Šāh [soit 1126H./1714]. Un timbre octogonal, gratté, porte, au même f. 2, une date qui paraît être 1149H.( ?) et une devise terminée peut-être par Bahādur. On voit enfin (ibidem) un autre timbre, rectangulaire, avec une devise (...)muhr ( ?), le nom de Rizā ‛Alī et la date de 11[5]9H.(/1746).Reliure indienne de plein maroquin rouge estampée à froid d’une plaque centrale en mandorle polylobée (62 x 43 mm ; motif de tige avec trois fleurs) [que l’on retrouve sur Supplément persan 225, 247 et Indien 821], de fleurons [que l’on retrouve sur les reliures de ces mêmes ms. et sur celles de Supplément persan 13, 280, 280.A, etc.] et d’écoinçons [que l’on retrouve sur celles de Supplément persan 13, 180, 247, 294 ou Indien 821]. Toutes ces reliures sortent indubitablement de l’atelier du même relieur et ont sans doute été faites pour Gentil. Les doublures sont de papier rose