Copies de deux mains différentes. Le premier. - muğallad. - du n° I a été achevé (f. 195) par. - ‛Abd-ullāh b. ‛Īsà al-Arzanğānī. - le 26 Ša‛bān 724H., tandis que le second l’a été (f. 394) – par le même copiste – le 25 Ramazān de la même année. Mais le n° II est une copie anonyme du XIVème siècle. Le n° I est en écriture persane. - Nashī. - de 17 lignes à la page, avec titres et citations arabes rubriqués et des réclames de la main du copiste ; surface écrite. - 115 x 175 mm. - . Le n° II est en. - Nashī. - cursif de 27 à 29 lignes, avec des ajouts et des corrections ; titres rubriqués. - 150 x 210 mm. - environ. M. de. - 180 x 240. - Réglures au. - mistara. - .Du f. 3 au f. 396. - papier oriental ivoire vergé. - (20 vergeures occupent 30 mm), perpendiculairement à la couture, avec des fils de chaînette malaisément discernables ; les f. 1 et 2 ont été refaits au XVIIIème siècle avec un papier à filigrane à trois croissants. - 396 feuillets. - . Après un. - binion. - (f. 3- 6), le volume est constitué de. - quaternions. - (f. 7- 198), d’un. - ternion. - (f. 199- 205), puis de quaternions (f. 206- 396), au dernier desquels manque un feuillet. Les f. 1v- 2 et 394v- 6 ont été laissés en blanc. Les cahiers du premier. - muğallad. - sont numérotés en toutes lettres en persan par le copiste, de 1 à 25 ; ceux du second l’ont été aussi de 1 à 25, à partir du f. 199, chaque recto du premier folio portant le numéro en haut à gauche. Le volume a souffert de l’humidité. - Reliure orientale d’origine en maroquin brun estampé à froid. - , dont le dos, le rabat et le recouvrement ont été refaits ultérieurement. Un motif circulaire central [qui évoque les types 28 à 35 de M. Weisweiler. - Der islamische Bucheinband des Mittelalters. - , Wiesbaden, 1962] est rempli d’entrelacs formés par répétition de points et de petits fers filigranés – en tirets, quarts de cercles et demi-cercles -. Un lacis décoratif, en haut et en bas de ce cercle, est constitué des mêmes éléments. Les plats sont bordés d’un encadrement intérieur, placé entre des filets, où est dessiné – avec les mêmes fers – un motif de « s » juxtaposés et imbriqués. L’encadrement extérieur est constitué par répétition d’un fer carré à décor plus complexe. Les doublures de cuir gaufré brun s’ornent d’arabesque végétale