Papier oriental vergé (20 vergeures occupent 27 mm environ), perpendiculairement à la couture. - , avec des fils de chaînette groupés par trois (chaque groupe occupant une largeur de 20 mm environ et étant distant de 40 à 43 mm du suivant). - 46 feuillets, plus un f. [47] omis dans la foliotation. - Le volume est formé de quaternions (f. 1- 32), puis de deux autres cahiers (f. 33- 41, 42- [47]). - Ecriture ottomane Nasta‛līq de 14 lignes à la page. - ; titres rubriqués ; réclames ; surface écrite. - 115 x 185 mm. - . Ms. de. - 185 x 275. - Réglure au mistara. - Des encadrements, aux f. 1v et 2, sont constitués d’un filet bleu et d’une bande dorée, puis du f. 2v au f. [47]v, de deux filets rouges. Une rosace (šamsa) enluminée se trouve au f. 1 (98 x 57 mm ; cercle à deux pointes ayant un décor intérieur géométrique formant une croix rouge, bleue et dorée, avec une bordure bleue à décor floral) et un sarlawḥ̣ de frontispice au f. 1v (50 x 116 ; rectangle à cadre de tresse dorée, ayant sur un fond bleu un décor de volutes blanches et une inscription en Sulus doré haḍa al-Niżām al-tavārīh). - ; ces décors sont contemporains de la copie. Aux f. 45 et 46, le copiste a recopié un certain nombre de dates [qui se retrouvent – avec quelques petites différences dans Supplément persan 1362] ; il y a transcrit de petits poèmes qui donnent les dates de décès de. - Hūlāgū. - Abaqā. - , etc. jusqu’à. - Timur. - , puis celles des décès de. - Sa‛dī. - Ibn Sīnā. - Ġazzālī Quṭb al-Dīn Šīrāzī. - Ḥāfiż. - Humām Tabrīzī. - Ğamāl Qalandar. - Muḥ. Buhārī. - Sayyid Ni‛mat-ullāh. - et. - Sayyid Minhāğ. - (cette dernière étant 822H.). Aux f. 2 et 10v. - quelques ajouts marginaux sont d’une main postérieure. - . Aux f. 10 et 27, recouvrant le texte ont été collées – à une date impossible à déterminer [avant 1830] –. - deux moitiés d’une peinture du XIVème siècle. - , provenant sans doute d’une copie ilkhānide [de ca. 1330] de l’histoire universelle de. - Rašīd al-Dīn (Ğāmi‛ al-tavārīh). - [comparer à K. Rührdanz, « Illustrationen zu Rašīd al-Dîns Ta’rîh-i mubârak-i Gâzâni in den Berliner Diez-Alben », L’Iran face à la domination mongole, Paris-Téhéran, 1997, p. 296- 306 et F. Richard, « Une peinture mongole insérée dans une copie du Nezâm ot-tavârix de la Bibliothèque nationale, Arts asiatiques, XXXVII, 1982, p. 45- 46]. Reconstituée, la peinture mesurerait 255 x 227 mm :1°.-F.10 [partie droite de la peinture] « Un jeune prince mongol montre son étonnement devant une tour à la fenêtre de laquelle apparaît un personnage couronné ».2°.-F.27 [partie gauche de la peinture] « Les compagnons de ce prince sur le chemin de ronde de la cité (ou de la forteresse) dont la porte est ouverte »[la scène reste à identifier]. Au f. 46v se trouvent des essais de plume (cercles concentriques). On lit au f. 1 le titre et un bayt persan.La tuġrā du sultan ottoman Mehmet II (848H./1444 – 886H./1481) est dessinée à l’encre au f.[47]v et répétée trois fois. Aux f. 1 et 46v est imprimé le timbre portant la tuġrā du sultan Bāyazīd II (886H./1481 – 918H./1512) [comparer à Supplément persan 162, 162.A, etc.]. - Reliure de veau marbré fauve estampée à chaud d’une bordure de roulette et, sur le dos de maroquin rouge, du chiffre de Louis-Philippe