Copie achevée (f. 168) par Muḥammad b. Ǧūlaqī Kalān Čāčī al-mašhūr. - bi. - [a]l-Suġdī, à Samarqand, dans la citadelle (. - Ark-i ʿĀlī. - ), le dernier vendredi de Raǧab [7]37H. Écriture cursive proche du Nastaʿlīq, souvent dépourvue de points, de 25 lignes à la page ; titres rubriqués ; réclames. Surface écrite 90 × 185 mm. Ms. de 170 × 265. - Papier oriental épais vergé. 168 feuillets. Un seul quinion, au début du volume, est suivi (f. 11-162) de 19 quaternions et, après ceux-ci (f. 163-fin), d'un quaternion dont manquent les deux feuillets finaux. Les cahiers (ǧuzv) sont numérotés par le copiste en rouge au bas de leur dernière page (cf. f. 18v, 26v, 34v etc.). Les f. 8v et 9 sont restés blancs, sans que cela corresponde à une lacune. Des réglures, préparées dans les marges pour recevoir un texte, n'ont pas servi. Le volume a souffert de l'humidité. - En quelques endroits figurent dans les marges des notes lexicographiques (f. 8, 23) ou le texte persan de Traditions (f. 25v, 26) ; d'autres notes sont grattées (f. 34). Aux f. 4 et 168v figurent des chiffres en numération abǧad et des comptes (siyyāq). Au f. 2 se lisent des vers en persan (Bayānī, Gunāhī, Raḥīmī) et en turc ; au f. 1v une recette en turc ; au f. 3 quatre rubāʿiyyāt en turc et au f. 4 une formule d'istiġfār. - Au f. 3 figure l'ex-libris de Mīrzā Badīʿ al-Zamān [probablement Badīʿ al-Zamān Muz̤affar Ḥusayn Bayqarā, qui quitta en 912H./1506-7 Hérât et se réfugia dans l'empire ottoman], et celui de Ḥusayn Pīrī Pāšā Zāda, accompagné de son timbre et de la mention d'un prix (10 ġurūš). Au f. 4, où une note fantaisiste attribue la copie à Saʿdī, figure un autre timbre ottoman avec devise au nom d'Ibrahīm et un ex-libris au nom de Vaḥdī ; au f. 97, un timbre circulaire avec devise en persan ; au f. 168, le nom de Mīr ʿUmar. - Reliure européenne moderne en maroquin brun