Copie anonyme et non datée. A l’exception du f. 144 [refait vers 1520-30 en Turquie], écriture persane. - Nasta‛līq. - de 18 lignes à la page, copiées sur deux colonnes ; titres en. - Nashī. - bleu, blanc, jaune, doré ou – parfois – brun ; réclames ; surface écrite. - 95 x 175 mm. - . Ms. de. - 170 x 250. - . Réglure au. - mistara. - . On trouve des encadrements [probablement antérieurs à la transformation du ms., mais complétés vers 1520-30] constitués d’un filet bleu et d’une bande dorée aux f. 1v- 2, puis d’un filet vert clair, d’un trait noir, d’une bande vert foncé [dorée là où se trouvent des. - peintures. - ] et d’un filet bleu ; une bande verte (ou dorée) délimite les colonnes du texte. Au f. 1v figure un. - sarlawḥ. - de frontispice enluminé (50 x 91 mm ; rectangle avec encadrement de bande verte à petites croix, de tresse dorée, de bandes bleue et dorée et renfermanr sur un fond bleu à. - arabesque florale. - un cartouche doré avec des volutes bleues et l’inscription. - Allāh al-kāfī. - en « coufique » blanc). - Papier oriental vergé coloré en saumon. - . Les vergeures (20 occupent 32 à 33 mm) sont parallèles à la couture. Toutefois le f. 144 est de papier européen coloré en jaune (filigrane à tête de bœuf comparable aux types n° 15367-80 de Briquet), comme deux des gardes de tête, tandis que les deux gardes de queue, jaunes elles aussi, sont d’un autre papier européen (filigrane à monts, cf. Briquet n° 11912). 226 feuillets. Le volume est formé de. - quaternions. - (f. 1- 88, 91- 98, 104- 175, 182- 220), de. - bifolios. - (f. 89- 90, 221- 222), de. - ternions. - (f. 98- 103, 176- 181) et d’un. - binion. - (f. 223-6). - Reliure ottomane. - [datable de 1520-30] dont les plats ont un champ doré à décor de v. - olutes végétales. - terminées par des. - grotesques. - [têtes humaines et animales portées par l’arbre. - wāq-wāq. - , motif que l’on retrouve, un peu différent sur la reliure du. - Dīvān. - de Ğāmī Supplément persan 2050.A de la BnF], comportant un triple motif central en. - mandorle polylobée. - dans lequel s’inscrivent deux autres mandorles – au centre desquelles est peint un canard doré sur fond noir – [comparer ce motif central au décor de la reliure laquée n° 20074 du Musée des Arts décoratifs de Paris, ainsi qu’à la reliure publiée par J.M. Rogers et R.M. Ward. - Süleyman the Magnificent. - , Londres, 1988, n° 24a, p. 81] , des. - écoinçons à fleurs. - et. - nuages dorés. - sur fond noir, à l’instar de la large bande d’encadrement du pourtour des plats [ la reliure à fond noir du Hamsa n° 618-1886 du Victoria and Albert Museum, elle aussi fort comparable est sans doute l’œuvre de l’enlumineur du ms.. - ‛Abd al-Laṭīf. - ; cet artiste a pu aussi dessiner la reliure du ms. 552]. Les contreplats, laqués également, ont un décor à fond rouge avec une mandorle centrale dorée polylobée, ornée d’arabesque et terminée par des fleurons